Le vendredi 19 juillet 2019, à Canteleu, près de Rouen, Mamoudou Bolaro Barry, un universitaire guinéen de 31 ans résidant en France depuis 2012, est décédé à la suite de « violences verbales puis physiques » selon ses proches. Cet incident tragique s’est produit vers 20 h 30, devant l’arrêt de bus Province de Canteleu.
Depuis ce crime crapuleux, plusieurs voix s’étaient élevées, pour condamner et exiger des enquêtes afin de retrouver l’auteur. Quelques jours plus tard la justice française avait semblé soulagé la famille et les guinéens, en annonçant l’arrestation du présumé coupable. L’homme, d’origine turque, serait né en 1990, il aurait des antécédents psychiatriques et serait connu des services de justice pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, selon la police. Il aurait été mis «sous curatelle renforcée». Son arrestation aurait été rendue possible grâce aux témoignages et aux caméras de de surveillance.
Cette annonce, de la justice française, avait fait réagir de nombreux guinéens, qui n’avaient pas manqué d’émettre des réserves, quant à l’identité véritable du meurtrier et son origine. Beaucoup persistent à dire que la justice française a voulu faire de la diversion en faisant de telles annonces. Certains observateurs pensent que l’auteur du meurtre de bolaro est Algérien ou du moins maghrébin et qu’il était un fervent supporter de l’Algérien à la finale de la coupe d’Afrique des Nations 2019 en Egypte. Il fallait calmer les ardeurs des uns et des autres, surtout des africains noirs qui avaient l’air décidé à en découdre avec la communauté du tueur. C’est pour donc éviter ces représailles que les autorités françaises ont pris le devant en présentant un suspect.
Les choses semblent se confirmer puisque depuis ces révélations et après l’enterrement de Mamoudou Bolaro Barry, le lundi 04 Aout 2019, rien a filtré. Tout semble avoir été maintenu en l’état. Ni l’État français, ni l’État guinéen encore moins les proches de la victime qui avaient promis de se bouger pour faire la lumière sur cette affaire, personne ne dit mot désormais. Chacun à l’air d’avoir accepté, la version telle que présentée par la France.
Guineepanorama.com